Veille juridique en droit social – Réforme de l’entretien professionnel – 24 novembre 2025
Par les dispositions issues de l’article 3 de la loi n° 2025-989 du 24 octobre 2025 dite loi « seniors », l’entretien professionnel est transformé en un entretien de parcours professionnel avec des échéances différentes et un objet enrichi.
Les salariés doivent bénéficier d’un entretien de parcours professionnel au cours de la première année suivant leur embauche, puis tous les quatre ans passés au sein de la même entreprise. Un accord d’entreprise ou de branche aura la possibilité de définir une périodicité différente, mais qui ne pourra être supérieure à quatre ans.
Alors que jusqu’ici, l’entretien professionnel était simplement consacré aux perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications professionnelles et d’emploi, l’entretien de parcours professionnel permettra lui de se pencher sur les compétences, les qualifications du salarié ainsi que sur sa situation et son parcours au regard de l’évolution de son emploi et de la transformation de l’entreprise.
Ses besoins de formation et ses souhaits d’évolution professionnelle seront également abordés. La mobilisation et l’abondement de son CPF pourront être envisagés.
L’entretien sera organisé pendant le temps de travail et réalisé par un supérieur hiérarchique ou un représentant de la direction et ne devra pas porter sur l’évaluation du salarié.
Dans les entreprises de moins de 300 salariés, le salarié pourra, pour la préparation de cet entretien, bénéficier d’un conseil en évolution professionnelle (CEP). L’employeur, pour la préparation de ce même entretien, pourra bénéficier d’un conseil de proximité assuré par l’opérateur de compétences dont il relève. L’employeur pourra également être accompagné par un organisme externe lorsqu’un accord de branche ou d’entreprise le prévoit.
L’entretien de parcours professionnel organisé au retour de certaines périodes d’absence (congé de maternité, congé parental d’éducation, congé de proche aidant, etc.) ne sera plus organisé que si le salarié n’a pas bénéficié d’un tel entretien dans les 12 mois précédant sa reprise.
L’entretien qui permet de faire un état des lieux de la situation du salarié ne sera plus organisé que tous les huit ans (et non plus six ans). Le premier de ces entretiens de bilan pourra cependant être réalisé sept ans après celui réalisé dans l’année de l’embauche.
Sans changement, l’employeur qui ne respectera pas ses obligations (deux entretiens et une formation non obligatoire au cours des huit dernières années) devra en principe verser un abondement correctif de 3 000 € sur le CPF des salariés concernés.
La loi prévoit qu’un entretien professionnel devra être organisé dans un délai de deux mois à compter de la visite médicale de mi-carrière. Le contenu de l’entretien sera alors renforcé puisque les mesures d’aménagement du poste ou du temps de travail éventuellement proposées par le médecin du travail devront y être évoquées. Seront également abordés au cours de cet entretien, l’adaptation ou l’aménagement des missions et du poste de travail, la prévention des situations d’usure professionnelle, les besoins en formation et les éventuels souhaits de mobilité ou de reconversion professionnelle du salarié. Le document écrit établi à l’issue de cet entretien récapitule sous forme de bilan l’ensemble des éléments abordés.
Enfin, le premier entretien professionnel qui interviendra dans les deux années précédant le 60ème anniversaire du salarié sera aussi étoffé. Il permettra d’aborder, en plus des thèmes habituels, les conditions de maintien dans l’emploi et les possibilités d’aménagements de fin de carrière, notamment les possibilités de passage à temps partiel ou de retraite progressive.
Les salariés doivent bénéficier d’un entretien de parcours professionnel au cours de la première année suivant leur embauche, puis tous les quatre ans passés au sein de la même entreprise. Un accord d’entreprise ou de branche aura la possibilité de définir une périodicité différente, mais qui ne pourra être supérieure à quatre ans.
Alors que jusqu’ici, l’entretien professionnel était simplement consacré aux perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications professionnelles et d’emploi, l’entretien de parcours professionnel permettra lui de se pencher sur les compétences, les qualifications du salarié ainsi que sur sa situation et son parcours au regard de l’évolution de son emploi et de la transformation de l’entreprise.
Ses besoins de formation et ses souhaits d’évolution professionnelle seront également abordés. La mobilisation et l’abondement de son CPF pourront être envisagés.
⇒ Les formulaires d’entretien devront être adaptés pour tenir compte de ces changements.
L’entretien sera organisé pendant le temps de travail et réalisé par un supérieur hiérarchique ou un représentant de la direction et ne devra pas porter sur l’évaluation du salarié.
Dans les entreprises de moins de 300 salariés, le salarié pourra, pour la préparation de cet entretien, bénéficier d’un conseil en évolution professionnelle (CEP). L’employeur, pour la préparation de ce même entretien, pourra bénéficier d’un conseil de proximité assuré par l’opérateur de compétences dont il relève. L’employeur pourra également être accompagné par un organisme externe lorsqu’un accord de branche ou d’entreprise le prévoit.
L’entretien de parcours professionnel organisé au retour de certaines périodes d’absence (congé de maternité, congé parental d’éducation, congé de proche aidant, etc.) ne sera plus organisé que si le salarié n’a pas bénéficié d’un tel entretien dans les 12 mois précédant sa reprise.
L’entretien qui permet de faire un état des lieux de la situation du salarié ne sera plus organisé que tous les huit ans (et non plus six ans). Le premier de ces entretiens de bilan pourra cependant être réalisé sept ans après celui réalisé dans l’année de l’embauche.
Sans changement, l’employeur qui ne respectera pas ses obligations (deux entretiens et une formation non obligatoire au cours des huit dernières années) devra en principe verser un abondement correctif de 3 000 € sur le CPF des salariés concernés.
La loi prévoit qu’un entretien professionnel devra être organisé dans un délai de deux mois à compter de la visite médicale de mi-carrière. Le contenu de l’entretien sera alors renforcé puisque les mesures d’aménagement du poste ou du temps de travail éventuellement proposées par le médecin du travail devront y être évoquées. Seront également abordés au cours de cet entretien, l’adaptation ou l’aménagement des missions et du poste de travail, la prévention des situations d’usure professionnelle, les besoins en formation et les éventuels souhaits de mobilité ou de reconversion professionnelle du salarié. Le document écrit établi à l’issue de cet entretien récapitule sous forme de bilan l’ensemble des éléments abordés.
Enfin, le premier entretien professionnel qui interviendra dans les deux années précédant le 60ème anniversaire du salarié sera aussi étoffé. Il permettra d’aborder, en plus des thèmes habituels, les conditions de maintien dans l’emploi et les possibilités d’aménagements de fin de carrière, notamment les possibilités de passage à temps partiel ou de retraite progressive.
⇒ En l’absence de dispositions spécifiques, ces modifications entrent en vigueur le 26 octobre 2025 sauf dans les entreprises dans lesquelles s’appliquent un accord d’entreprise ou, à défaut, de branche adaptant les règles de l’entretien professionnel, la loi prévoyant un délai pour négocier une mise en conformité de ces accords et une application au 1er octobre 2026 aux accords collectifs sur la périodicité encore en cours à cette date.